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  • Photo du rédacteurCassandre Chauley

Coronavirus et élections municipales niçoises, font-ils bon ménage ?

Dernière mise à jour : 23 mars 2020

Pas de report des élections. Mais la menace du coronavirus oblige des mesures sanitaires drastiques dans chaque bureau de vote de la métropole azuréenne. Les électeurs vont-ils se diriger vers les urnes malgré le risque d’épidémie ?


(© photo libre de droit) Selon l’enquête Elabe pour les Echos, réalisée les 3 et 4 mars, seulement 62% des Français envisagent d’aller voter.


Le Covid-19 n’empêchera pas les élections. Elles auront bien lieu les 15 et 22 mars. Face à l’inquiétude, la mairie de Nice a pris plusieurs mesures sanitaires afin d’éviter au maximum la propagation du virus. Le but est de permettre aux électeurs d’exercer leur devoir de citoyen. « Tous les sanitaires des différents lieux de vote seront ouverts pour permettre aux votant de se laver régulièrement les mains au savon », affirme la mairie. De plus « des solutions hydroalcooliques seront mises à disposition au sein des bureaux et un stock conséquent de stylos seront fourni », rajoute la municipalité. Mais ce n’est pas tout. Les locaux dédiés aux électeurs seront désinfectés et nettoyés tout au long de la journée.


Suite à l’annonce du ministre de la Santé, Olivier Véran : « Les rassemblements de plus 1 000 personnes seront désormais interdits en France pour freiner la propagation du coronavirus ». Par conséquent, « les présidents des bureaux de vote seront invités à veiller à la fluidité des files d’attente », explique la métropole azuréenne.


Des résultats saisissants


L’épidémie pourrait contribuer à un nouveau record d’abstention. « 28 % des Français envisagent de ne pas voter », selon une enquête détaillée sur le site de l’IFOP. 16% sont certains ne pas y aller de peur d’être contaminé par le Covid-19. À Nice, les dernières élections municipales avaient été boudés par les électeurs. Le taux d’abstention en 2014, était de 45 % au premier tour et de 53,40 % au second. Un chiffre alarmant dotant plus que ces élections sont généralement celles qui ramènent le plus de monde. Le citoyen est censé être plus concerné pour le choix de son maire favori. Cet élu est le plus proche de son peuple.

Le président de l’institut d’étude Elabe assure que le scrutin sera impacté par le virus pour plusieurs raisons. Sur le plan médiatique, la campagne municipale est passée au second plan. Quand un débat n’est pas présent la mobilisation est moins importante. Mais il ne faut pas oublier la préoccupation que des électeurs est focalisée depuis des semaines sur l’épidémie.

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