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  • Photo du rédacteurCassandre Chauley

L’abstentionnisme sera-t-il le premier parti à la prochaine élection municipale ?

Dernière mise à jour : 12 févr. 2020

Nice est l’une des trois villes du département où on vote le moins. Les raisons sont nombreuses. Relèvent-elles d’un contexte politique local trop ancré dans les mœurs, une désaffection passagère, ou un phénomène de rejet de la sphère politique...

© Cassandre Chauley : Selon le sondage Ipsos-Sopra : « en cas d’absence d’Eric Ciotti, le maire sortant de Nice (LR) serait même élu au premier tour avec 51 % des voix »


« 218 184 inscrits sur les listes électorales en 2014 contre 213 150 pour l’instant », annonce Maryline Gauti, agent au service électoral de la métropole azuréenne. La dernière élection municipale à Nice n’a pas mobilisé les citoyens. Le taux d’abstention était de 45 % au premier tour et de 53,40 % au second tour, en 2014. Environ un électeur sur deux ne s’est pas déplacé aux urnes. Un chiffre alarmant dotant plus que les élections municipales sont généralement celles qui ramènent le plus de monde. Le citoyen est censé être plus concerné pour le choix de son maire favori. Cet élu est le plus proche de son peuple. Attention, il n’est pas encore trop tard pour s’inscrire sur les listes électorales. La date limite est prévue pour le 7 février 2020. Les votes sont les 15 et 22 mars prochain.


Le sondage défavorise les électeurs


Le maire sortant, Christian, Estrosi, n’a pas encore annoncé officiellement sa candidature. Pourtant, le sondage Ipsos-Sopra Steria pour France Bleu, Nice-matin et Franceinfo le place déjà en favori quel que soit le scénario. Le manque de suspense a été un des éléments déclencheurs. En 2014, les Niçois ont préféré rester chez eux. La plupart des sondés étaient sûrs du résultat. Ainsi, ils n’ont pas vu l’utilité d’aller vers l’isoloir et n’ont pas jugé nécessaire de faire leur devoir de citoyen. Frédéric Ganneval, cofondateur de l’institut de sondage Artenice, explique une autre possibilité. Si les électeurs se trouvent dans un contexte économique tendu alors : « Les citoyens se replient sur leurs besoins primaires (emploi, logement) ». Mais ce n’est pas tout. « Moins l’élection semble pouvoir apporter de réponse dans ces domaines, moins les citoyens ont tendance à se rendre aux urnes », ajoute-t-il.


Les partis traditionnels perdent-ils de la vitesse ?


Les élections européennes, en mai dernier, démontrent la montée de nouveaux partis comme celui du bien-être animal qui compte bien continuer sur sa lancée lors des municipales de mars 2020. Certes, il obtient 2,2 %. Mais il a fait quasiment aussi bien que le Parti communiste et l’UDI. La montée de parti comme ce dernier prouve un désintéressement des électeurs pour les groupements politiques traditionnels. Est-ce un effet de société, une insatisfaction devant les programmes des candidats, une non-reconnaissance, de la colère, un sentiment de non représentation dans les partis ou les élus en place ? Est-ce dû aux affaires judiciaires de certains candidats qui offusquent les électeurs, et même les dégoûtent de la politique. Ils ont l’impression de ne pas être écoutés ni d’avoir assez de regards dans la gestion de la ville. Ainsi, l’immersion de ces nouveaux partis loin de la sphère politique, de l’économie ou du social en général marquerait un virage inattendu de notre ère.


Qui sont les candidats officiels à la mairie de Nice ?



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