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  • Photo du rédacteurCassandre Chauley

Le journalisme 2.0

Dernière mise à jour : 12 févr. 2020

Depuis l’expansion des réseaux sociaux, pour être à la page, il faut être connecté. Ainsi, être journaliste au XXIe siècle rime avec la publication de contenu en direct.



© / Libre de droit : Le nombre de journalistes se servant des réseaux sociaux dans le cadre de leur travail ne cesse d’augmenter.



C’est un constat sans appel ! Les médias sociaux sont nos amis. Ils bercent notre quotidien. Depuis, l’apparition de Facebook il y a une quinzaine d’années, il est devenu impensable de ne pas être connecté. Mais ce n’est pas tout, une nouvelle tendance journalistique apparaît. Les médias sociaux sont utilisés par les professionnels dans le cadre de leur activité. Le but principal est d’informer le plus rapidement possible un grand nombre de personnes.


Le culte du live


Tweet, Facebook Live, Periscope, Instagram ou même Youtube Live... Le direct n’est pas uniquement une affaire de télévision. Plus des deux tiers des journalistes utilisent les réseaux sociaux tous les jours. Certains y passent même près de deux heures. Ils publient, font la promotion de contenu et de la veille. Ils ne peuvent plus s’en passer, car ils améliorent leur productivité et la réactivité. Par ce système, il est plus simple de se faire un nom et de se rapprocher des lecteurs. Ainsi, les followers peuvent plus facilement interagir. Le rédacteur peut sortir son téléphone quand il se trouve au coeur de l’actualité, par la possibilité de faire des directs. Tout ce qui se passe à l’autre bout de la planète peut être suivi en temps réel.


Mais font-ils l’unanimité ?


94 % des journalistes en France exploitent les réseaux sociaux. Mais plus de la moitié des sondés pensent qu’ils dégradent les vraies valeurs du métier. Malgré tout, 86 % estiment que c’est un outil facile et rapide, utilisé au détriment de l’analyse. Les avis divergent en fonction de la génération. Les « nouveaux de la profession » se méfient moins. La plupart sont nés avec un téléphone portable dans la main. Ce qui est peut être un désavantage pour l’information. Il faut sortir le scoop avant tout le monde pour être le gagnant. Parfois, les sources ne sont même pas vérifiées, faute de temps. Ainsi, cette année, un incident est encore arrivé. La presse s’est empressée de publier sur les réseaux que le présumé assassin Xavier Dupont de Ligonnès avait été retrouvé. Or, cette information s’est vite révélée totalement erronée.

« Les réseaux sociaux viennent s’ajouter aux outils du journaliste, mais ne remplacent pas les bases du métier que sont le reportage et la rencontre avec les gens » évoque Jérôme Godefroy. Selon lui, les réseaux sociaux ne sont pas une menace, mais un site de diffusion à grande échelle.



© C.C : Les journalistes friands des réseaux sociaux en France

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