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  • Photo du rédacteurCassandre Chauley

Tous pour un, grippe pour tous

La campagne de vaccination antigrippal commence aujourd’hui. Cette année les règles changent. Les pharmaciens ont le droit de vacciner les patients. Mais quelles sont les conditions pour piquer ?


(Crédit CC) : Docteur Othman Lahlou, pharmacien à Nice : « le vaccin cette année contient quatre couches vaccinales au lieu de trois »
















L’été est bel et bien terminé pour laisser place à l’automne. Ce qui rythme la période hivernale sont toutes les maladies contagieuses qui refont leur apparition : rhume, gastro-entérite ou encore la grippe. Selon l’article 59 de la loi de financement de la sécurité sociale, les pharmaciens d’officine peuvent vacciner, depuis le 1er mars 2019. Cette autorisation est uniquement valable pour le vaccin de la grippe saisonnière. Cette possibilité est étendue à la totalité du territoire français, suite au succès dans deux régions, depuis 2017 ( Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle- Aquitaine )..

De plus, « il faut avoir validé une formation de six heures. Elle comprend trois heures théorique et trois heures de pratique à l’acte vaccinal. Suite à celle-ci une attestation nous est remise par l’organisme ANDPC », explique Othman Lahlou, docteur en pharmacie à Nice dans le centre commercial TNL. Il rajoute entre deux ventes de médicaments : « seulement les titulaires, adjoints ou les gérants inscrits à l’Ordre peuvent pratiquer la vaccination. Il faut également être volontaire ».


Les conditions


L’officine du pharmacien doit disposer d’un local adapté. C’est-à-dire un espace de confidentialité avec un point d’eau. « Il faut le matériel nécessaire pour l’injection avec une trousse de premier secours en cas de choc anaphylactique », souligne Othman. En revanche, les apothicaires ne peuvent pas vacciner les mineurs. « Un entretien préalable avec le patient est obligatoire. Il faut également une ordonnance du médecin traitant pour des raisons de responsabilités », précise le professionnel. Le but est de sécuriser au maximum cet acte. Donc, il permet d’écarter les éventuelles allergies, la prise d’antibiotique, d’aspirine ou d’anticoagulants. Ces cas « nous font changés notre manière de vacciner », souligne le pharmacien. Si le patient rempli les formalités imposées, un bon de prise en charge lui est donné.




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